Comment faire face à l’inconnu?
Il semblerait que la peur de l’inconnu vienne du fait que nous sommes souvent sur le pilote automatique la majeure partie de notre temps. Nous poursuivons notre routine comme à notre habitude, mais dès que nous faisons face à l’inconnu, un certain inconfort vient s’installer chez nous. Afin de mieux vivre avec l’inconnu et l’accepter, je vous conseille d’utiliser la méthode AFOM (Atouts, Faiblesses, Opportunités et Menaces).
Chaque situation comporte toujours son lot d’avantages et d’inconvénients. Faites la liste de ce que vous ressentez face à une nouvelle situation et évaluez son degré d’importance. Par exemple, la perte d’un emploi va nécessairement procurer des pertes monétaires et de l’angoisse. Toutefois, vous allez peut-être réaliser que cet emploi ne vous rendait pas nécessairement heureux et que vous aspirez à autre chose. Afin de vous aider à accepter l’inconnu, vous pouvez vous questionner sur ce que vous risquez face à cette situation, mais surtout ce dont vous pouvez en tirer. L’apparition d’un certain virus a fait grimper le niveau de stress chez plusieurs Québécois dans les dernières semaines, puisqu’il leur était inconnu. Nous avons tout de suite remarqué les risques de cette situation et les contraintes qu’elle nous imposait. En y réfléchissant un peu plus, plusieurs Québécois tirent du positif de cette situation. Les travailleurs et employeurs découvrent les bienfaits du télétravail, les membres des familles sont plus soudés malgré la distance qui les sépare, les enfants développent leur autonomie en faisant l’école à la maison et malgré certaines tensions parfois, les couples apprennent à se découvrir à nouveau.
Accueillir l’inconnu, travailler avec et l’accepter. Voilà les principales étapes afin de rendre l’inconnu, bien moins inconnu.
Hélèna Tanguay-Dumas
Conseillère en emploi