Être compétent en emploi – Partie 2

Suite aux compétences trouvées dans la partie 1, j’ai voulu faire un petit sondage auprès de mes collègues afin de connaître ce qu’ils pensent des compétences en emploi. J’ai demandé : « spontanément quelle est, selon vous, LA compétence à l’emploi la plus importante? » Mon sondage a suscité une belle collaboration et de superbes réponses. Il était certes difficile de nommer juste une compétence, alors certains m’en ont donné plusieurs avec parfois des explications. La question était formulée pour avoir plusieurs « meilleures » compétences et non pas pour trouver LA compétence, comme le laisse croire la question. Voici ce que j’ai recueilli…

  • Les récurrentes : La communication, l’adaptation, le respect et la polyvalence.
  • Les intenses : La fiabilité, l’écoute, la loyauté, la persévérance, le dévouement et la ponctualité.
  • Les incontournables : Une attitude positive; chercher à s’améliorer; se soucier de la qualité de son travail et répondre aux attentes.
  • Les énergisantes :
  • « La motivation est, selon moi, très importante, car elle est le moteur d’un comportement actif et d’une volonté de bien faire les choses. »
  • « La passion, si tu aimes ce que tu fais et que tu es fière de ton travail, ça se remarque. »
  • « Donner son 100 %, y mettre du cœur à l’ouvrage… la vaillance. »

La vaillance, ne serait-elle pas une compétence interculturelle et intergénérationnelle?

  • La blague : « Belle gueule et atouts cachés »

Que ça nous plaise ou pas, l’apparence fait souvent partie de la réalité du marché de l’emploi. Cependant, est-ce autant aidant pour obtenir un emploi ou pour le conserver?

  • La conceptuelle : « Cultiver et entretenir les trois aspects des savoirs. » Les savoirs pour les connaissances acquises en cours de formations « diplômes », le savoir-être[1] pour les aptitudes, les qualités et les comportements et le savoir-faire pour les expériences de vie.

« Les compétences du 21e siècle sont transversales, mais elles présentent aussi deux autres caractéristiques. Elles sont multidimensionnelles, car elles incluent des savoirs, savoir-faire et savoir-être. Et elles sont associées à des capacités de haut niveau qui permettent de faire face à des problèmes complexes et à des situations imprévisibles. »  Par : Sylvie Ann Hart et Danielle Ouellet[2]

Mes collègues ont spontanément ressorti à mes yeux des valeurs humaines et de société, ce qui me laisse croire que nos valeurs jouent un rôle fondamental en emploi. Ainsi, il importe de mobiliser ceux qui sont nos forces et de développer davantage ceux auxquels nous adhérons. Nous aurons alors beaucoup de potentiel à offrir et « à s’offrir », et ce, dans toutes les sphères de notre vie, autant dans le travail que dans les études, en amitié, en amour et dans tout projet de vie.

En terminant, le sentiment d’être compétent favorise grandement l’épanouissement au travail qui lui favorise les compétences. Il faut donc trouver le moyen d’entrer dans ce tourbillon de bonheur. Peut-être chercher également dans nos moteurs internes qui activent les comportements remarquables, c’est-à-dire, trouver en nous ce qui nous motive et nous passionne.

Geneviève Alexandre, intervenante socioprofessionnelle

En collaboration avec les membres de l’équipe du CJEBN

https://www.cjebn.com/qui-sommes-nous/equipe/

Sources :


 

[1]L’importance du savoir-être par Corinne Fréchette Lessard, Actualités RH : Workopolis. http://www.workopolis.com/solutions/fr/article/limportance-du-savoir-etre/

[2]Les compétences du 21e siècle par Sylvie Ann Hart, Responsable de la veille scientifique OCE et Danielle Ouellet, Communicatrice scientifique : L’observatoire compétences-emplois, sur la formation continue et le développement des compétences de l’Université du Québec à Montréal.