La persévérance scolaire

La persévérance, c’est demeurer ferme et constant dans un sentiment, une résolution (Larousse 2013). Cela signifie continuer, même si quelque chose est difficile. Il peut s’agir de persévérer à l’école, lors d’un retour aux études, parce que l’on a décidé d’obtenir son diplôme d’études secondaires. Pour une autre personne, ça peut être persévérer à mettre des efforts dans une matière scolaire pour laquelle on éprouve des difficultés, parce que l’on sait que l’on va être fier de soi ensuite.

Pourquoi est-il si important de persévérer à l’école jusqu’à l’obtention d’un premier diplôme ?

Pour avoir un métier que l’on aime, pour avoir plus de choix, pour avoir le sentiment d’accomplir quelque chose, pour être fier de soi, pour améliorer son sort, pour être indépendant financièrement… En fait, toutes les raisons sont bonnes !

Aussi, il ne faut pas oublier que « Ce qui était possible il n’y a pas si longtemps, ne l’est plus. Ou l’est de moins en moins. Les emplois non qualifiés disparaissent rapidement. On prévoit qu’environ 7000 000 d’emplois seront à combler au Québec d’ici trois ans. Des emplois qualifiés, bien sûr. Raison ? Les départs à la retraite des baby-boomers vont se multiplier et la technologie a ses exigences. Ces exigences passent par la formation. Pas besoin, pour autant, que tous et toutes se précipitent à l’université. Mais un urgent besoin que tous et toutes se donnent une formation dans un domaine qui leur convient. Que ce soit pour être plombier, camionneur, infirmière ou chercheur en physique nucléaire. » (Au-delà des chiffres, une affaire de cœur, Jacques Ménard, 2009, p.7). Le marché du travail est donc de plus en plus exigeant et il faut s’y adapter en ayant une formation qualifiante, un diplôme en main !

Néanmoins, saviez-vous qu’il est possible d’être décrocheur au secondaire, au cégep et même à l’université ? En fait, le décrochage scolaire, c’est l’arrêt des études avant l’obtention d’un diplôme. Tout le monde peut donc être touché par le décrochage : filles, garçons, ceux qui ont de la facilité à l’école, ceux qui en ont moins. Leur point commun ? Le fait d’abandonner parce qu’ils ne voient plus l’importance et l’intérêt de continuer dans cette voie. Cependant, avoir un but, un objectif, aide à voir l’importance de compléter ce que l’on entreprend. Ça aide aussi à garder une motivation constante et à ne pas abandonner. Quelques fois, l’objectif est le diplôme en soi. Plus souvent, c’est l’emploi qu’il nous permettra d’occuper ensuite.

Bien sûr, persévérer n’est pas toujours facile. Juste à penser à la fois où vous vous êtes inscrits à une activité à laquelle vous n’êtes pas allés, finalement. Toutefois, abandonner son cours de peinture a des conséquences beaucoup moins grandes qu’abandonner ses études. C’est donc un, pensez-y bien! Heureusement, il n’est jamais trop tard pour se reprendre, pour essayer de nouveau et pourquoi pas, avec un nouvel objectif en tête! Un objectif qui vous motive réellement et qui fait du sens pour vous !

Ménard, J. (2009). Au-delà des chiffres, une affaire de cœur. http://www.sionsymettait.com

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