«Les manques à combler» dans une prise de décision !!

Lors d’un précédent article (15 octobre 2013), je vous ai partagé des informations concernant des éléments pouvant nuire à une prise de décision en l’occurrence « Les peurs qui paralysent ». Isabelle Falardeau, M Ps., l’auteure du livre consulté pour cet article et dans lequel j’ai retiré des extraits afin de vous les partager, les comptabilise au nombre de quatre (4) : Peur de se tromper, Peur de l’échec, Peur de l’inconnu et finalement la Peur de déplaire.

Aujourd’hui, je poursuis dans la même veine, en vous partageant certaines lacunes qui nuisent tout au long des étapes d’une prise de décision c’est-à dire «Les manques à combler».

Les quatre manques

« …L’indécision peut résulter de quatre lacunes qu’il vous faudra combler pour vous en sortir. Ces lacunes sont le manque d’expérience, le manque d’information, le manque d’organisation et surtout le manque de vision. ».

Le manque d’expérience

«Un pompier doit décider rapidement du chemin qu’il empruntera dans un immeuble en flammes. Une enseignante doit réagir sur le moment à une remarque désobligeante d’une élève. Un gérant doit décider dans la minute s’Il rembourse ou non un client. Plus ces personnes auront accumulé une expérience décisionnelle dans pareilles circonstances, moins longtemps elles demeureront indécises. Leur passé constitue un coffre à outils bien garni dans lequel elles pourront plonger lorsqu’une telle situation exigera de réagir avec rapidité. Plus votre bagage décisionnel est développé, plus vous démontrez une aisance à prendre des décisions. Votre cerveau emmagasine une riche expérience et apprend ainsi à mieux décider au fil des ans.»

Le manque d’information

« La liberté de choisir repose sur une information précise et réaliste. Le décideur a besoin d’aller chercher les renseignements qui sont à sa portée pour éclairer son jugement et s’assurer également de leur véracité. Ayant toutes les cartes sur la table, il peut choisir en toute connaissance de cause. Cela représente évidemment le tableau idéal. Parfois la réalité le permet, parfois il faut décider sans avoir toute l’information en main. Les perfectionnistes ont tendance à perdre beaucoup de temps à recueillir l’information nécessaire pour ne pas se tromper. C’est ainsi que Clara fera trois fois le tour du centre commercial avant de s’acheter une paire de jeans et que Charles passera plusieurs fois en revue tous les modèles de foyer à combustion lente avant de se décider. Aller chercher l’information disponible est essentiel à la bonne prise de décision, mais il faut savoir s’arrêter. »

« Il arrive que les gens regrettent une décision prise quelques mois ou quelques années plus tôt. Avec le recul, ils prennent conscience que leur décision n’était pas la meilleure. Cependant, au moment de choisir, ils ne disposaient peut-être pas de toute l’information nécessaire. C’est le temps qui nous donne tort ou raison. Quoi qu’il en soit, il est bon de se questionner sur l’éventail des renseignements dont on dispose pour choisir. Est-il grand ouvert ou à moitié fermé? »

Le manque d’organisation

« Une panoplie d’outils pour faire un choix éclairé sont proposés aux décideurs. Pour bien choisir, il faut avoir de la méthode et du savoir-faire. Peser le pour et le contre de chaque option, en pondérer les différents aspects, consulter un mentor, voilà quelques techniques suggérées lorsqu’on doit prendre une décision comportant plusieurs dimensions à analyser. »

«  … Certaines personnes consultent pour un problème d’indécision et souffrent en fait d’un problème d’organisation. Elles ont toute l’information en main, ne vivent aucune des quatre peurs. Elles n’arrivent pas à se décider, car leur esprit est embrouillé par un amoncellement d’idées. Leur esprit part dans tous les sens, s’arrête sur un aspect, repart vers un autre, en oublie plusieurs. Pour bien choisir, il faut introduire de la méthode.»

Le manque de vision

« Lorsque je montre du doigt un objectif, regardez où je pointe et non pas mon doigt. (McCulloch, Médecin, neurophysiologiste et poète). »

« Cette citation toute bête exprime avec humour le drame de bien des indécis. Ces malheureux restent trop près de leur réalité au lieu de se donner une vision plus élargie de la situation problématique. Daniel a perdu son emploi. On lui propose un nouveau poste qui représente un déplacement vers le bas dans son cheminement de carrière. Par insécurité ou par culpabilité, il accepte et perd une occasion d’avancer sur le plan professionnel en n’étant plus disponible pour un autre emploi qui lui conviendrait davantage. »

« Choisir nécessite de suivre une direction en précisant ses buts et de s’y référer fréquemment. Les entreprises qui élaborent leur vision pour les années à venir ont compris ce principe. Chaque employé est amené à se mobiliser pour atteindre des objectifs précis. Il en va de même dans votre vie personnelle. Quel rôle voulez-vous jouer auprès des vôtres ? Qu’aimeriez-vous avoir accompli avant la fin de vos jours? …. Les décisions importantes que vous aurez à prendre dans votre vie personnelle et sociale devront tenir compte des objectifs que vous aurez formulés. »

En conclusion, dites-vous bien qu’une prise de décision qu’elle soit personnelle ou professionnelle est difficile à prendre en soi. Entre autre parce qu’un état émotif est présent et qu’il est difficile de se dégager afin de trancher et de passer à l’action. Dans ce sens, il est important de recourir à de l’aide de Conseillers et Conseillères d’orientation qui sont formés et prêts à vous aider afin d’utiliser les bons outils

Vous avez accès à ces services spécialisés au Carrefour Jeunesse-Emploi Beau ce-Nord.

On vous y attend !!

 

Référence :

1. Isabelle Falardeau, M Ps, Sortir de l’indécision, Sainte-Foy, Septembre éditeur, 2007, 155 pages.