Places limitées en formation professionnelle

On pourrait croire que ce n’est qu’à l’université ou au cégep qu’il existe des programmes en demande qui n’acceptent pas tous les candidats. En réalité, plusieurs programmes donnant accès aux diplômes d’études professionnelles (DEP) ont un nombre de places limitées menant à un refus de candidatures. Prenons en exemple les DEP de la région de Chaudière-Appalaches, selon les statistiques de l’automne 2011 :

Parfois, il s’agit de quelques candidats, comme dans le cas du programme de charpenterie-menuiserie.

CHARPENTERIE-MENUISERIE : 139 demandes, 136 places (98% acceptées)

Par contre, concernant les programmes plus contingentés en raison d’une forte popularité et de la rareté des centres de formation, comme conduite d’engins de chantier (un cas extrême!), on retrouve un nombre impressionnant de personnes refusées.

CONDUITE D’ENGINS DE CHANTIER : 604 demandes, 112 places (19% acceptées)

Dans d’autres situations, c’est en raison du peu de places disponibles que plusieurs personnes risquent d’essuyer un refus. Un exemple de ce cas est le DEP en dessin industriel.

DESSIN INDUSTRIEL : 40 demandes, 35 places (88% acceptées)

À l’approche des inscriptions de formations qui débutent en janvier, plusieurs peuvent être tendus ou démoralisés face à un programme moins facile d’accès. L’important est de bien se renseigner, d’avoir un bon plan B et surtout, de ne pas se décourager. Parfois, notre situation fait en sorte que nous avons plus ou moins de chance d’être admis dans un programme. Prendre le temps de parler avec le responsable des admissions d’un programme sera toujours instructif. L’accessibilité à un programme contingenté comprend des facteurs hors de notre contrôle (le nombre d’inscriptions, les résultats scolaires des autres candidats…), d’où la pertinence de songer à un deuxième choix. Il est possible que celui-ci nous plaise moins, mais advenant l’impossibilité d’accéder à son premier choix, on ne se retrouvera pas sans projet. Finalement, il ne faut pas se décourager. Les diplômes ont toujours une valeur importante auprès des employeurs et le travail ne manque pas dans les régions de la Capitale-Nationale et de Chaudière-Appalaches comme le témoigne cet article sur le recrutement des finissants. http://www.jobboom.com/carriere/capitale-nationalechaudiere-appalaches-diplomes-insuffisants-pour-repondre-a-la-demande/

En y mettant les efforts nécessaires, il est possible de s’affranchir de nos entraves personnelles et d’abattre les obstacles qui se dressent devant nous. Voici d’ailleurs un modèle de persévérance à qui les efforts ont rapporté :

http://www.radio-canada.ca/regions/estrie/2013/09/22/001-collation-des-grades-sherbrooke.shtml